La raffinerie nationale a enfin trouvé une solution à sa crise financière. Après une semaine tendue, le top management de la SAMIR a annoncé un plan de restructuration. Il envisage une augmentation capitale.
Lourdement endetté, le raffineur national a passé une année entière en eaux troubles. Après avoir arrêté une partie de sa production, le groupe s’est vu suspendre sa cotation en bourse.
Depuis début 2014, le titre de la société s’est déprécié d’environ 42%, et ce, après une chute de 47,33% de sa valeur en 2014. Année où les pertes de la SAMIR s’étaient chiffrées à 3,42 milliards de dirhams.
Le constat depuis janvier 2015 était tout aussi alarmant. Le groupe a perdu plus de 46% de sa valeur. Il fallait donc agir. La place casablancaise a été la première à le faire, après la rupture de stock en pétrole brut, dus à l’arrêt de certaines unités de productions. Et pour cause un retard au niveau de l’approvisionnement. La direction de la raffinerie l’avait reconnu dans un premier communiqué.
Après cet aveu, le ministère de l’énergie et des mines est également intervenu. La tutelle s’est engagée à prendre toutes les dispositions pour se prémunir contre de tels manquements dans l’avenir.
La direction de la SAMIR a également révélé sa stratégie pour sortir de l’impasse, il s’agit d’un plan de restructuration financière adopté en collaboration avec tous les partenaires. C’est ce que précise le dernier communiqué de la société. Ce plan prévoit une augmentation de capital.
Pour entériner cette décision, une assemblée générale extraordinaire sera convoquée le 12 octobre.