Après l’attentat contre Charlie Hebdo, le plan Vigipirate a été relevé au niveau “alerte attentats” dans toute la région Ile de France. Depuis le mois de décembre, l’hexagone a connu plusieurs attaques. Amina Benkhalek les évoque pour nous. Regardez!
Une succession de drames. Voilà ce que vit la France depuis décembre dernier. Trois actes isolés ont d’abord été commis. Un seul relevaient de l’extrémisme religieux. Celui de Joué les Tours, au centre de l’Hexagone. Un jeune homme de 20 ans s’en prend au commissariat de la ville, en criant Allahou Akbar. Il agresse à l’arme blanche trois policiers avant d’être abattu. L’auteur de l’attaque se faisait appeler Bilal. Il s’était converti à l’islam depuis plus de 3 ans. Sur cette affaire, les enquêteurs ont immédiatement suivi la piste d’acte extrémiste.
Et au lendemain de ce drame, survient l’attaque de Dijon. Un automobiliste fonce délibérément sur les passants et blesse onze personnes. Il s’agit là d’un quadragénaire, déséquilibré selon l’enquête. L’hypothèse d’acte terroriste a été écartée. Elle l’a été aussi à Nantes. Où une camionnette a foncé sur la foule en plein marché de Noel. Plus d’une dizaine de personnes ont été blessées. Il s’agit là aussi de l’acte d’un déséquilibré.
Mais ce sont les attaques meurtrières d’hier contre Charlie Hebdo qui ont poussé le premier ministre à relever le plan Vigipirate au niveau d’alerte attentat dans toute l’île de France. Le plan Vigipirate, placé sous l’autorité de Matignon est un outil de lutte contre le terrorisme. C’est la deuxième fois qu’il atteint un échelon aussi élevé. Cet échelon avait été activé une seule fois, après l’attentat perpétré par Mohammed Merah à Toulouse en 2012.