Les jihadistes ont avancé sur Kobané, ils ont reçu des renforts. Et même si les frappes de la coalition se sont intensifiées, le pentagone les juge insuffisantes. Une situation qui déplait au voisin turc qui appelle le gouvernement à passer à l’action.
Kobané peine encore à retrouver la paix. Elle est toujours le théâtre de combats acharnés entre les jihadistes qui l’assiègent depuis lundi et les combattants kurdes assistés par la coalition internationale de lutte contre l’Etat Islamique. Selon l’armée américaine, les Etats Unis et leurs alliés ont intensifié hier leurs frappes près de de Ain Al Arab, située à la frontière avec la Turquie. Les forces kurdes tentent de garder le contrôle de la ville.
Les Etats-Unis ont lancé hier huit nouvelles frappes près de Kobané. Ils ont détruit des positions de l’EI mais les jihadistes ont pourtant avancé et reçu des renforts en hommes et en équipements. La situation inquiète de plus en plus les habitants de cette ville, effrayés par les exactions de Daesh.
La bataille de Kobané a embrasé les rues turques où au moins 21 personnes sont mortes. Des affrontements entre la police et des manifestants pro-kurdes sont déclenchés par le refus du gouvernement d’Ankara d’intervenir en Syrie. Le gouvernement turc a imposé mercredi un couvre-feu militaire dans la partie du sud-est du pays.