La 69ème assemblée générale de l’ONU s’est ouverte hier à New-York.
140 chefs d’Etats et de gouvernement sont à New York. Ils auront un planning très chargé, jusqu’au 30 septembre. Leur mission, apporter des réponses à des dossiers sensibles: Menaces sécuritaires, virus Ebola…
Une assemblée générale pas comme les autres. L’ONU n’a jamais eu autant de problèmes à régler en si peu de temps. L’heure est grave pour Ban ki Moon, Secrétaire général de l’ONU.
Le thème principal reste la menace terroriste. Pour en parler, Barack Obama, à la tribune. Le président américian veut un vrai plan de lutte contre l’organisation Daesh, qui compte aujourd’hui dans ses rangs environ 32 000 combattants en Syrie et en Irak.
Le président revient également sur la question ukrainienne. Selon lui, il faut contrecarrer les visées territoriales de la Russie. Mais le sujet qui fait l’unanimité, c’est la lutte contre la propagation d’Ebola. La plus grave épidémie depuis l’identification de la maladie en 1976.
L’éventail des problèmes est encore large. Cette fois, il s’étend au coeur même de cette organisation confrontée aux critiques. Il pourrait donc y avoir une réforme de l’ONU, car les 5 membres permanents du Conseil de sécurité sont accusés d’utiliser leur droit de veto uniquement pour protéger leurs intérêts.