L’épidémie d’Ebola inquiète plus que jamais la communauté internationale. Hier, la barre des 1000 morts a été franchie, selon le dernier bilan de l’OMS. La Guinée a fermé une partie de ses frontières alors que la Sierra Leone mobilise des militaires pour faire respecter les mesures de quarantaine. Les Nations-Unies ont nommé un coordinateur hier pour gérer la crise, mais appellent les gouvernements à ne pas paniquer.
L’épidémie continue de sévir en Afrique de l’Ouest. Les États essaient de prendre les choses en main. Le Liberia vient par exemple de renforcer son dispositif de sécurité. Les autorités ont placé en quarantaine la région de lofa… Insuffisant, pour beaucoup de libériens qui réclament une plus importante intervention de la communauté internationale.
La préoccupation face à l’épidémie se fait aussi ressentir au Nigéria. Plus d’une dizaine de cas ont été enregistrés dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Pour éviter un scénario catastrophe,le président Goodluck Jonathan parle d’habitudes à bannir, avant qu’il ne soit trop tard.
Pour freiner la propagation de l’épidémie, l’Organisation Mondiale de la Santé a publié une série de consignes. Elles ciblent les pays les plus touchés par la maladie: C’est à dire la Guinée , le Liberia, la Sierra Leone et dans une moindre mesure le Nigeria. Ces pays doivent s’appuyer sur l’aide des leaders religieux, considérés comme des relais dans les communautés rurales.
Est ce qu’il existe un espoir de traitement pour ce virus? Rien n’est encore sûr, mais l’OMS a approuvé l’emploi d’un sérum expérimental en Afrique de l’ouest. Ce sérum a eu des effets positifs sur des patients américains rapatriés aux États-Unis, mais il n’a pas empêché la mort d’un prêtre espagnol.