Le Conseil Economique, Social et Environnemental a présenté son rapport annuel au Souverain. C’est en quelque sorte un bilan sur les grands défis de l’année 2013. Un document qui revient aussi sur plusieurs mesures adoptées par le gouvernement. Des résultats mitigés pour l’année 2013. C’est le verdict du conseil économique social et environnmental.
Il y a quelques jours, Nizar Baraka remettait son rapport annuel au roi Mohammed 6. Un document qui décortique les évolutions du Maroc.
Avec d’abord les chiffres de l’économie. La croissance s’est élevée à 4,4% en 2013 contre seulement 2,7% en 2012. C’est le résultat d’une autre hausse, celle de la valeur ajoutée agricole. Elle a grimpé de 19% en 2013, grâce à la bonne pluviométrie.
Mais la reprise de la croissance n’a pas eu d’impact sur le PIB non agricole, qui lui, a enregistré un vrai ralentissement. Il a même réalisé sa pire performance depuis 13 ans. Une croissance de 2% au lieu des 4,3% de 2012…Derrière cette baisse, il y a la crise chez les grands partenaires économiques du Maroc.
Le Maroc qui se rattrape grâce à une réduction du déficit budgétaire…
Le conseil a aussi critiqué la méthode du gouvernement dans l’application des mesures de la réforme de la caisse de compensation. Cette méthode n’a pas pris en compte le pouvoir d’achat des plus vulnérables, selon le rapport, elle a aussi négligé la compétitivité des entreprises.
Sur le plan social, le conseil parle de politiques publiques qui ont porté leurs fruits: le niveau d’accès des marocains aux services sociaux de base a progressé.
Un progrès palpable dans le domaine de la santé et de la protection sociale. 50% de la population a profité d’une couverture médicale de base. Conséquence directe de la généralisation du RAMED. Le régime d’assitance médicale permet à 6,3 millions de personnes d’accéder aux soins.